Vos commentaires seront les bienvenus !

Nous sommes plus que jamais à l'époque du dialogue, de la participation. Alors, n'hésitez pas à vous exprimer sur les thématiques des divers billets. Encouragez-moi en m'indiquant les sujets que vous aimeriez voir traités ! Et à bientôt !

dimanche 18 octobre 2009

Le Plan Obama versus la réforme santé à la Française : quelle comparaison

Les problèmes (que nous espérons passagers) que rencontre le président OBAMA dans sa grande entreprise de réforme du système de Santé américain nous interpellent, car nous avons en France une longue histoire et une riche expérience des difficultés que rencontrent les réformateurs dans ce domaine.

Après le Médecin généraliste, le desarroi du chirurgien

Inutile de revenir en détail sur les états d'âme du médecin généraliste, autrefois "medecin de famille", de nos jours " médecin traitant" ! On attend beaucoup de sa polyvalence, de sa disponibilité, de sa proximité en premier recours. Mais la situation est perturbée par de difficiles négociations conventionnelles ou autres, des rémunérations modestes, des propositions tentatrices de la CNAMTS, et au total un constat sévère avec 600 postes de medecine générale ne trouvant pas preneur au dernier choix de l'internat ; et sur 100 inscriptions récentes à l'Ordre des médecins 10 seulement pour la médecine générale libeérale en cabinet.
Mais en parallèle, que devient le chirurgien généraliste ? Celui qui est disponible rapidement et à proximité, pour traiter une urgence, un accident de la route, une fracture, une appendicite aiguë ?

Faut-il apprendre au généraliste à "supporter" son choix de métier ?

Peut-on nier qu'il y a actuellement un profond malaise chez tous les acteurs du système de santé, et tout spécialement chez les généralistes ? Tout le prouve ! Les choix des étudiants au début de l'internat, les choix des jeunes diplômés s'inscrivant a l'Ordre, marginalisant tous la médecine générale !  Celle-ci est en outre au cœur de tous les remous, sur la permanence des soins, sur les déserts médicaux, sur les modes de rémunération, etc., etc.

Alors que tous s'accordent sur le fait qu'à notre époque d'hypertechnicité et d'hypercomplexité des soins offerts aux patients, le MG ou, si l'on veut être moderne, le médecin traitant est, plus que jamais, dans un système "éclaté", un élément clef de la qualité du parcours du patient, du fait de sa proximité et de la continuité du suivi qu'il assure !
Donner, ou plutôt redonner au MG la place qui est la sienne, nécessite une approche multidirectionnelle portant à la fois sur sa formation, sa démographie, sa rémunération, etc., etc.

Médecins, stress, et formation continue

A une époque où surabondent les enquêtes sur le niveau de satisfaction des patients --- et cela est bien légitime-- satisfaction concernant le système de soins, l’accueil aux urgences, l’obtention d’un rendez-vous d’ophtalmo, deux études nous rappellent le niveau d’insatisfaction professionnelle des généralistes. Une étude européenne portant sur 12 pays et réalisée auprès de 1 393 médecins et une étude canadienne plus restreinte, en Ontario, sur 123 personnes. La surprise, encourageante en ce qui concerne la qualité des études, est que malgré les différences de continent et de dimension des cohortes, les résultats sont à la limite de l’identique. Qu’on en juge : le pourcentage de haut niveau de stress ou de burnout est de 42,5% au Canada et de 43% en Europe.

Nutrition et Formation médicale continue : en fait-on trop ou trop peu ?

La réponse est catégorique : NON !
1) Observons dans notre environnement quotidien la place et l'importance que prend l'obésité à l'échelon de la planète.
2) Constatons que dans toutes les pathologies --- en dehors de l'obésité et de la gastro-enterologie -- il y a une place importante pour les conseils nutritionnels, qu'il s'agisse des arthroses, des problémes cardiovasculaires, de la prévention des cancers, ...
3) Que penser, en outre, de ce flot ininterrompu, et à mon humble avis, insuffisamment contrôlé, de messages publicitaires sur des "compléments alimentaires" qui sont supposés apporter minceur, beauté et bonheur?

mercredi 17 juin 2009

La Sécu : un organisme irréformable ?

Quand je lis actuellement tout ce qui se dit sur cette célèbre loi Bachelot, je ne peux m'empêcher de penser à cette boutade que l'on prête à Pierre Laroque qui fut le créateur de la Sécurité sociale dans l'Ordonnance du 4 Octobre 1945 : « Nous avons créé un organisme si complexe que personne à l'avenir ne pourra le réformer » !!!

Ce faisant, et devant la situation effectivement difficile à analyser que nous observons et, sans tomber dans la polémique, ne pourrions-nous pas interroger le passé et en tirer quelques réflexions pour l'avenir ? Examiner ce qui a été fait ou tenté, constater ce qui a réussi, ce qui a échoué, déterminer les motifs vraisemblables de ces réussites et de ces échecs pour inspirer nos projets ?

mardi 7 avril 2009

Hemoccult : la discussion se poursuit


Vu ce jour sur Slate : l'affrontement se poursuit.
Mais quel est le vrai combat? Le choix du produit ou le succès de la campagne de dépistage? 

Les spécialistes du sujet savent que le nouveau produit remplacera l'actuel test dans quelques années, mais tout n'est pas finalisé.
Or, si on continue à se disputer sur le choix du test en ce moment même où le dépistage vient de se généraliser, c'est le non-dépistage qui gagnera, du fait de la confusion crééé par cette fausse guerre.

dimanche 5 avril 2009

Haro sur l'Hemoccult ! ou « Comment une course de lenteur peut devenir une course de vitesse « ?

C'est la question que l'on peut se poser devant les injonctions de l'Académie de Medecine et de la Haute Autorité de Santé, demandant que le test Hemoccult (test au gaiac) actuellement utilisé en France a l'échelon national, dans le dépistage organisé du CCR, soit remplacé par un test immunologique de recherche de sang occulte dans les selles !

Le communiqué de l'Académie dit textuellement : « Il est urgent de changer de test »

vendredi 27 mars 2009

LA QUALITÉ DU SUIVI DES POLYPECTOMIES COLORECTALES

Que le lecteur me pardonne, si je personnalise mon propos, mais dans ma longue et ancienne pratique gastro-entérologique j'ai toujours eu l'impression d'un compte spécifique à « régler » avec le cancer colorectal. Les milliers de patients que je soignais, qui en décédèrent, ce curieux mélange de répulsion, de crainte et de fatalisme entourant cette pathologie, et surtout cette extraordinaire difficulté, proche de l’inertie, à diffuser les connaissances scientifiques permettant de progresser, très spécialement dans le domaine de la prévention, tout cela devenait une obsession !

Mais venons-en aux faits en matière de dépistage, précisément !

mardi 10 février 2009

Hormone de croissance : coupables ou non-coupables?

Elles étaient déchirantes, ces scènes du procès de l’hormone de croissance… Les familles inconsolables de ces 118 morts, la colère, la haine – un sentiment si proche de l’amour qu’il se confond parfois avec lui… - de parents pour qui « justice n’avait pas été rendue » !
Comme j’ai peut-être sans le savoir, été un acteur de ces tragédies, je dois y apporter mon modeste témoignage…